La sieste chez les jeunes enfants

La réponse pourrait être simple, mais elle n’est pas tout à fait satisfaisante : jusqu’à ce qu’il en ait besoin. Chez l’enfant, comme chez l’adulte, le début de l’après-midi est propice à la somnolence… Cet état se produit en raison d’une baisse physiologique de la vigilance. A ce moment là, la sieste est propice à un repos réparateur et souvent indispensable.

Jusqu’à quel âge mon bébé doit-il faire la sieste ?

Les rythmes chrono-biologiques découpent les 24 heures d’un jour en deux périodes de sommeil… La plus importante se situant la nuit et l’autre, de type réparateur, en milieu de journée au début de la digestion. Les parents qui souhaitent que leur enfant fasse la sieste ont tout intérêt à programmer le déjeuner vers 11 h 30 au plus tard.

En effet, la baisse de vigilance s’installe communément chez les enfants entre 12 h et 14 h. Les enfants déjà scolarisés mangent aussitôt de retour à la maison, tranquillement. Ils peuvent ainsi, jouer un petit quart d’heure avant de se coucher. Pourtant, tous les individus ne réagissent pas de la même façon à cette contrainte biologique. Ainsi, certains enfants, vers 3-4 ans, n’ont plus réellement envie de faire la sieste alors que d’autres la réclament encore à 7 ans.

Les incidences de la sieste

Dormir en début d’après-midi n’empêche pas de dormir tout autant la nuit, bien au contraire. Le manque de sommeil chez l’enfant se manifeste en fin de journée par une fatigue nerveuse.

L’observation des enfants de 2 ans et demi montre que c’est un âge où les enfants s’endorment assez spontanément en début d’après-midi ils bâillent, clignent des yeux, piquent légèrement du nez, bref ils sont bons à coucher. Leurs parents n’ont alors aucun mal à leur proposer de s’allonger. Pour les petits, c’est le moment de leur faire une petite toilette, changer les couches… Si vous êtes hors de chez vous, n’oubliez pas le sac à langer qui vous permettra de préparer l’enfant à une bonne sieste sans avoir de gènes particulières. Même si vous êtes en promenade avec la poussette, il finira son petit tour en dormant d’un sommeil réparateur.

Généralement, l’endormissement est plus rapide si la chambre est légèrement dans la pénombre et s’il n’y a pas de bruit.

Une bonne sieste dure en moyenne 2 heures, c’est le minimum recommandé pour les enfants de moins de 4 ans. Par la suite, la sieste peut être écourtée d’une demi-heure afin que l’organisme ait une bonne récupération. L’idéal est que le réveil soit toujours spontané.

Le comportement des enfants pendant la période de sieste

Mais il existe aussi des enfants qui refusent obstinément de se laisser aller au sommeil. Pour eux, il est important qu’une plage de calme s’installe. Même s’ils ne dorment pas, ils peuvent jouer tranquillement dans leur lit ou dans un endroit confortable qui leur permettra de s’étendre à tout moment.

Ces enfants, même fatigués, résistent au sommeil. Ils deviennent irritables et grognons, un comportement qui leur créera quelques difficultés lorsqu’ils devront retrouver le calme propice à l’endormissement. Ils ont l’impression qu’en refusant la sieste ils sont « grands », à l’image de leurs parents qui ne dorment pas l’après-midi.

En fait, ils considèrent ce temps de repos comme une mise à l’écart. Les parents ont toujours la possibilité d’essayer de convaincre leur enfant en lui disant qu’il est fatigué et qu’un peu de calme ferait du bien à tout le monde. Mieux vaut alors éviter de le laisser s’attarder sur le canapé du salon ou devant la télévision, et lui proposer plutôt de regarder des albums ou de jouer calmement dans sa chambre.

Petit conseil

Si votre enfant doit être réveillé avant la fin naturelle de sa sieste, il est préférable d’interrompre son sommeil entre deux phases… Vous pouvez lui parler à mi-voix, en lui caressant la joue ou la main. S’il fait une grimace, attendez quelques minutes, son cycle de sommeil n’est pas terminé, s’il supporte bien ce contact, c’est qu’il est prêt à ouvrir les yeux.