La mode et les usages du vêtement
La mode est une forme spécialisée de l’ornement du corps. Les explorateurs ont été parmi les premiers à fournir des documents sur l’ornementation et les styles vestimentaires qu’ils rencontraient de par le monde. Certains rentraient de leurs voyages avec des dessins et des exemples du vêtement régional, éveillant ainsi le désir, non seulement de posséder ces objets, mais aussi de les comprendre. Ils ont été les inspirateurs pour les accessoires, les bijoux, les sacs à main…
En définitive, l’étude de l’habillement fut rattachée à l’anthropologie, qui fait l’étude scientifique des êtres humains. La mode s’inspire souvent des formes et des matériaux du passé pour créer de nouveaux Styles. On admire les vêtements anciens, non seulement à cause d’un soin artisanal du détail qu’il est rarement possible d’atteindre aujourd’hui, mais aussi parce qu’ils éveillent la nostalgie des modes de vie d’antan. Cette dimension « émotionnelle » du vêtement est un élément important du stylisme.
Les styles des modes anciennes n’est pas toujours transposable à notre époque
Néanmoins, aussi désireux que l’on puisse être de réintroduire le corset ou la crinoline, il est sage de prendre en compte les conditions sociopolitiques et les besoins qui donnaient jadis une utilité à ces articles, et d’appliquer une analyse similaire aux styles contemporains. On a pu voir les évolution des accessoire, des sacoches pour homme, des corsets pour les femmes, les maquillages…
Le rôle du vêtement dans la société
Les anthropologues et les ethnographes ne se demandent plus avec passion pourquoi les jupes raccourcissent ou s’allongent en temps de guerre, mais ils continuent à éclairer le rôle que joue la mode dans l’identité individuelle et collective. Les tenues que nous choisissons de porter sont étroitement liées à des enjeux identitaires. On se penche à présent sur les usages du vêtement dans les rites de passage, et en tant que manifestations de préoccupations sociales et d’évolutions culturelles. Nous sommes aujourd’hui bien plus libres dans nos choix que nos ancêtres, et très peu de lois somptuaires interdisent ou imposent le port de certaines tenues.
Les nouvelles fonctions des vêtements
Les ethnologues et les analystes du vêtement se sont depuis lors concentrés sur quatre fonctions pratiques de l’habillement qui sont l’utilité, la pudeur, l’impudeur (ou attraction sexuelle) et l’ornement. Dans son livre intitulé Consumer Behaviour Towards Dressl (1979), George Sproles a suggéré quatre fonctions additionnelles… La différenciation symbolique, l’appartenance sociale, l’affirmation de soi et le modernisme.